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KCP NS

200 x 300 cm

Museum Collection

>scroll down for English version< En 2009, Remed a été invité à Novi Sad, seconde ville de Serbie, pour réaliser une fresque murale. Tout était organisé par l’association Inbox, l’artiste avait l’autorisation de l’Institut Municipal pour la Protection du Patrimoine d’utiliser le mur de la manière dont il le souhaitait. Il a réalisé une énorme créature à deux têtes essayant de manipuler les êtres humains à travers le pouvoir, la religion, les lois, etc. Les humains, quant à eux, tentaient de limiter cette influence en coupant les cordes servant à les manipuler. Le sujet est universel, et cette représentation symbolique pourrait être pertinente n'importe où dans le monde. Cependant, cette fresque murale, qui était aimée et comprise par les citoyens de Novi Sad, a été illégalement recouverte le 16 mars 2017. Officiellement, les auteurs n'ont pas été arrêtés, mais quelques jours plus tard, un grand meeting politique s'est tenu à Novi Sad, ce qui pourrait bien être la raison de cette censure. Cela a déclenché une petite révolution dans la ville. Des phallus ont commencé à apparaitre sur le nouveau mur gris ou était située la fresque. Aussitôt recouverts, il en apparaissait d’autres en à peine quelques heures. Par la suite, un groupe de jeunes activistes et artistes ont déclaré que cette forme de censure n’était pas acceptable et ont formé une association, Chain Reaction (réaction en chaine), dédiée à la création de fresques murales. À la fin de cette même année, ils ont miraculeusement réussi à produire sept nouvelles fresques dans la ville. Fonder une association est déjà difficile, recevoir les autorisations pour peindre les murs l’est encore plus en raison de l'absence ou de l'obsolescence des exigences légales. Remed a été invité une fois de plus à réaliser une fresque murale. Cette fois-ci, il l’a faite sur le thème de la résilience et de l'amour. In 2009, Remed was invited to Novi Sad, the second-largest city in Serbia, to do a mural. Everything was organised by the Association Inbox, they got permission to use the wall from the City Institute for Heritage Protection, and the artist was free to create the artwork he saw fit. He presented a huge creature with two heads trying to manipulate human beings using power, religion, laws, and so on. The humans, on the other hand, tried to limit that influence by cutting the cords that were installed to manipulate them. This was a universal topic, using a simple symbolic representation that could be relevant anywhere in the world. However, this mural, which was loved and understood by the people of Novi Sad, was illegally painted over on the 16th of March 2017. Officially, the perpetrators were not caught, but days later there was a huge political rally in Novi Sad that might have been the reason for this censorship. This act started a local mini-revolution. First, over the newly painted grey wall, where the mural had once been, large phalluses started appearing. As soon as the phallus was painted over, a new one would appear in a matter of hours. Second, a group of young activists and artists decided that this form of censorship was not acceptable. They immediately formed an association, Chain Reaction, dedicated to mural production and by the end of the same year, they miraculously managed to produce seven new murals in the city. Starting an association is not easy but getting permission for the walls is almost impossible because of the lack of or the outdated nature of the legal requirements. Remed was invited once again to do a new mural and this time he made one with the theme of resilience and love.