KCP Kosmopolitan Jam
400 x 300 cm
Museum Collection
>scroll down for English version< Pour son 10e anniversaire, les artistes serbes Leon et Sarin ont fait partie de la programmation du festival français culte Kosmopolite. Il était organisé par le collectif MAC, qui traite leurs invités comme des membres du groupe (ce qu’ils finissaient par devenir à la fin). Le côté artistique du festival n'était qu'un aspect du programme, le plus important étant le fait que tous les participants vivaient dans le studio du collectif où ils mangeaient ensemble, dormaient ensemble, faisaient la fête ensemble et traînaient avec les gens du coin. Selon les mots de Sarin : « J’ai vécu la même vie que dans le film La Haine le temps d’un week-end ». Même s'il semble que durant cette période, la tendance globale était de développer les liens entre artistes par le biais de canaux institutionnels, ce festival est l'un des exemples qui montrent que les liens personnels sont les plus forts. Leon et Sarin sont devenus membres d’un des plus anciens collectifs Parisiens, CP5, en 2007/2008 et les ont invités à participer à un rassemblement à Belgrade. Ce rassemblement était l’une des activités dédiées à l’art dans l’espace public lors de l’édition 2008 du festival du BELEF. Le collectif MAC est venu avec CP5 et ils ont invité à leur tour les artistes serbes qui les accueillaient à Belgrade. La culture du graffiti n’a pas forcément besoin d’institutions officielles pour faire du réseau mais ce type de soutien est devenu une autre manière de créer des connexions. On the 10th anniversary of the festival Kosmopolite, Serbian artists Leon and Sarin were invited to participate in the programme of this cult French festival. The festival was organised by the MAC Crew, who treated their guest artists as members of the crew, and of which they finally became members. The artistic part of the festival was just one aspect of the programme; more important was the fact that all the participants lived at the MAC Crew’s studio, where they ate together, slept together, partied together, and hung around with the locals. According to Sarin, “For a couple of days, I lived a life from Le Haine.” This brings us back to the beginning of the story about the exhibition Traces. And even though it seems that during this period the global trend was to develop connections between artists through institutional channels, this festival was one example in which the personal connections between the artists were the strongest ones. Namely, Leon and Sarin became members of one of the oldest Parisian crews, CP5, in 2007/8 and invited them to participate in the jam in Belgrade. This Jam was one of the activities dedicated to the art in the public space during the 2008 edition of the BELEF festival. Together with CP5 came the MAC Crew, and they, in turn, invited the Serbian artists who were hosting them in Belgrade. In essence, graffiti culture does not need official institutions to network, it acts merely as a kind of support and an additional way to establish connections.