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FR SPARROWS AND DREAMS

300 x 450 cm

L’artiste urbain Dede et la poétesse urbaine Nican Minc ont visité Belgrade afin de participer à la manifestation culturelle des Journées des Arts israéliens. Ils ont trouvé beaucoup de similarités entre Belgrade et Tel-Aviv, leur ville natale, et ils ont souhaité laisser un ouvrage plus conséquent dans les rues de Belgrade. C’est ainsi que fut créé le mural de 15 mètres avec les moineaux et les rêves. Dede s’inspire depuis longtemps des oiseaux et des déchets des chantiers, et c’est justement à partir de ces éléments-là qu’il a « construit » le moineau – un symbole de Belgrade. Les moineaux sont de petits oiseaux fragiles souvent en danger, mais d’autre part ils ne sont pas migrateurs et sont capables de survivre dans des conditions très dures. C’est une représentation appropriée de notre capitale. La poésie écrite sur le mur « Les mots brumeux des rêves et des ambitions roués par le réveil » se marie bien à cette œuvre d’art visuellement simple, mais riche en symboles.

TAKE 3

Rien ne peut remplacer l’observation des graffitis et du street art dans le monde réel, cependant, il est devenu manifeste durant ces dernières années que les nouvelles technologies sont en mesure d’apporter une nouvelle dimension à ces formes artistiques. Déjà vers la fin des années 1990, la culture graffiti s’est rendu compte du potentiel d’internet pour se mettre en réseau et pour affirmer sa domination dans le milieu urbain. Une des pages web pionnières, ArtCrimes.com, servait de galerie qui présentait les ouvrages du monde entier. Au début, donc, c’est la culture qui a reconnu le potentiel de ce qu’une révolution numérique pourrait offrir. À partir des années 2000 et avec l’essor du street art, il est devenu évident qu’en plus du street art et de la culture graffiti, qui ont un besoin naturel de documenter et partager l’art trouvé dans les rues, ceci est devenu l’activité préférée des utilisateurs des réseaux sociaux. En plus des chats, de la nourriture et des selfies, partager des photographies de graffitis est devenu extrêmement populaire. En dehors des interprétations des psychologues et des sociologues de ce phénomène, cela nous montre clairement une chose : les gens voient les graffitis et le street art et y prennent plaisir. Cette exposition nous permet d’explorer le contenu numérique et une sélection des œuvres d’art les plus populaires parmi les internautes. Vous vous demandez peut-être pourquoi cette sélection serait pertinente pour le monde artistique et ce que cette approche curatoriale pourrait apporter aux visiteurs. La réponse est simple : nous voulons vérifier si le public ne choisit au hasard que de « belles » choses ou si des processus importants ont lieu lors de ce choix. Pour cette raison nous avons choisi les photographies ayant le plus grand nombre de vues et de likes sur les réseaux sociaux de notre organisation et nous les avons organisées en groupes afin de leur donner un contexte et de les analyser de la façon la plus adéquate possible. Les résultats seront clairs à la fin de cette présentation virtuelle. Alors, allez de niveau en niveau goûter les « potions de sagesse » de chaque étape et vous atteindrez « la connaissance ultime ». Profitez ! La commissaire d’exposition Ljiljana Radošević.

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